Les scientifiques le prouvent...
Les émotions
L’émotion se caractérise comme un état d’agitation face à une situation que l’on est en train de vivre. Elle survient de manière soudaine et passagère. Plus ou moins intense, elle s’accompagne de réactions ou de douleurs physiques ou physiologiques.
Une émotion négative est désagréable. Nous sommes tous d’accord. C’est le cas de la peur, de la tristesse ou de la honte. Mais ces émotions sont là pour nous dire : attention, tu n’es pas à l’aise avec cette situation, tu as été touchée, déstabilisée.
Une émotion positive, comme la joie ou l’amour, sont-elles plus agréables et énergisantes mais souvent, selon le rythme de notre vie, de trop courtes durées.
Aujourd’hui, la plupart des scientifiques considèrent les émotions comme des réactions spécifiques qui permettent de s’adapter à une situation précise. En effet, nous éprouvons de la peur devant le danger et de la joie devant un événement heureux. De nombreuses études récentes ont permis d’examiner de plus près la relation entre la douleur et notre état émotionnel.
Par exemple, une étude publiée en 2018 dans le International Journal of Geriatric Psychiatry dans le cadre de laquelle on a observé 4 792 personnes atteintes de dépression et d’arthrite autodéclarée et dont le diagnostic a été confirmé par un médecin, a démontré que le taux de prévalence de l’arthrite était supérieur chez les personnes atteintes de dépression légère (55 %), modérée (62,9 %) et sévère (67,8 %). Évidemment, la dépression ne cause pas l’arthrite. Cependant, les deux troubles vont souvent de pair, entraînant une dégradation de l’état de santé physique et mentale. Si vous sentez qu’il y a quelque chose qui cloche avec votre humeur, parlez-en à votre principal fournisseur de soins de santé ou à votre rhumatologue pour passer un test de dépistage de la dépression.
Le stress est à l’origine de maladies psychosomatiques ou de douleurs physiques chroniques et cela se produit lorsque nous refoulons nos émotions. Nous faisons comme si nous ne ressentions aucune souffrance, que cela passera avec le temps, que tout va bien et que le meilleur remède est de s’occuper, travailler, penser à autre chose.
Par exemple, nous pouvons fuir nos émotions par peur de faire face à un deuil, à une séparation, d’oser dire ce qui nous déplaît…Nous restons des êtres humains et parfois nous avons besoin de temps pour faire face à nos situations.
Quelle solution avons nous?
Le meilleur remède dans ce cas, c’est d’apprendre à gérer ses émotions pour diminuer son mal-être, ses douleurs. C’est le but ultime de toutes les thérapies émotionnelles, holistiques. Cela demande d’accepter sa situation car on ne peut pas mentir à son corps, d’accepter de ne pas réussir à faire face à tous les problèmes car nous sommes des êtres humains avec un cœur, avec un rythme de vie soutenu et avec des challenges à relever…
Christelle Marchetti Veclin